Le passage récent de l’ouragan DEAN sur la Martinique (figure 1) a provoqué des dégâts considérables sur la végétation, particulièrement au voisinage des côtes. Ces formations végétales n’avaient pas connu de tel cataclysme depuis les ouragans David (1979), Edith (1963) ou surtout le cyclone de 1903 (annexe 1). Dans la nuit du 16 au 17 août 2007, et durant la matinée suivante, la pression atmosphérique est descendue à 967 mb (Franklin 2008), des rafales atteignant 209 km/h ont été enregistrées à Fonds St Denis (Météo France 2007) et les vents maxima soutenus ont atteint 165 km/h, faisant de Dean un ouragan de classe 2 lors de son passage sur la Martinique. L’objectif de cette étude est de fournir une première estimation de l’impact de cette perturbation sur les deux formations forestières inondables des côtes martiniquaises, la mangrove et la forêt marécageuse à Pterocarpus officinalis, et de comparer cet impact aux résultats disponibles dans la littérature.