Amélioration des connaissances sur les titiris
Portée par l’Université de Poitiers et le CNRS, et co-financée par l’ODE et le Parc naturel marin de la Martinique, une étude est réalisée afin d'améliorer les connaissances sur les titiris en Martinique, par une approche combinée de génétique, écologie, écotoxicologie et sociologie.
La Martinique possède un réseau hydrographique dense avec une faune riche composée de 12 espèces de crustacés et 16 espèces de poissons natives presque toute avec un régime de reproduction amphidrome. Leur cycle de vie alterne donc entre eaux douce et salée, notamment pour la reproduction. L’ensemble des larves de ces espèces sont appelées « titiris » en Martinique, sans distinction et font l’objet d’une pêche (filet ou nasse) entre septembre et décembre. Contrairement à la pêche en eau douce, qui est interdite depuis plusieurs années, lié à la contamination en chlordécone, la pêche en embouchure n’est pas soumise à la même réglementation et est autorisée.
Problématique et objectifs
La fragmentation des écosystèmes des rivières (curage, assèchement de zones humides ou encore construction d’obstacles à la remontaison des espèces), la pollution et la surpêche ont entraîné une érosion des densités dans les populations autochtones de l’ensemble des espèces de titiris en Martinique.
Cette étude vise donc, par l’acquisition de connaissances sur les communautés de titiris, à proposer des éléments de gestion pour une meilleure intégration de la phase larvaire de ces espèces migratrices, au cycle de vie particulier donc, dans les plans de conservation.
Moyen et financement
Ce projet est mené par l’Université de Poitiers et le CNRS, sous la direction scientifique de Thomas Baudry et Frédéric Grandjean.
Le montant total de cette étude est de 33 101€ TTC avec une contribution financière de l’ODE de 16 550,30€ versé selon les modalités suivantes :
Le reste étant financé par le Parc naturel marin de Martinique.
Résultats attendus