Le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) (en anglais : Osprey) est un rapace diurne.

Il est visible partout sur notre planète, sauf aux pôles. Il existe dans le monde quatre sous-espèces de Balbuzard pêcheur : Pandion haliaetus haliaetus, Pandion haliaetus carolinensis, Pandion haliaetus ridgwayi, Pandion haliaetus cristatus. La sous-espèce qui nous intéresse est Pandion haliaetus carolinensis, que l’on peut observer en Martinique. C’est en effet lors de ses migrations vers l’Amérique du Sud qu’il passe chez nous, et parfois y demeure quelque temps. La maturité sexuelle du Balbuzard pêcheur intervient entre 3 et 5 ans. La longévité de cette espèce est entre 15 et 20 ans. Il semble qu’un record à 25 ans ait été observé.

C’est le plus gros rapace visible en Martinique. Il mesure de 50 à 66 cm. Son envergure moyenne est d’environ 1,5 m, pouvant atteindre 1,75/1,80 m. Il peut peser jusqu’à 2 kg. Le mâle est un peu plus petit que la femelle (- 14 % en moyenne).
La tête est blanche, avec un bandeau sombre au niveau des yeux. Le dessus de l’oiseau est brun brillant. La poitrine est claire, avec une bande brune sur le haut. Le dessous des ailes et de la queue présente des marques sombres, finement striées. Ces marques sont plus prononcées à la pliure du poignet et au bout des rémiges. Le bout des ailes est digité, ce qui est une caractéristique notable de cet oiseau.
Les yeux sont jaunes. Le bec recourbé, caractéristique des rapaces, est noir.
Les pattes sont grises. Les serres puissantes sont noires, elles présentent quatre doigts, dont un réversible.

 

 

Le Balbuzard pêcheur se nourrit quasi-exclusivement de poisson. A l’occasion il ne dédaigne pas un poulet. On nous a même signalé la capture d’un Iguane commun au port de Fort-de-France.
Pour trouver du poisson, le Balbuzard pêcheur va fréquenter le littoral marin, les lacs, les étangs, les grandes rivières, tous les plans d’eau en général.
Il plane au-dessus du plan d’eau pour repérer ses proies. Lorsqu’il en aperçoit une, il vole un instant sur place, puis plonge en piqué. Au dernier moment il bascule en mettant les serres vers l’avant, très proches des yeux, et s’empare du poisson.
En moyenne seulement une tentative sur quatre s’avère fructueuse.

Comme nous l’avons vu précédemment le Balbuzard pêcheur est présent sur tous les continents, sauf aux pôles. Il vit près des plans d’eau, si possible peu profonds et poissonneux. En Martinique un arrêté ministériel du 17 février 1989 protège un certain nombre d’espèces d’oiseaux en Martinique, dont le Balbuzard pêcheur. Les chasseurs ayant bien respecté cet arrêté les Balbuzards pêcheurs de passage en Martinique ne sont plus inquiétés, depuis 31 ans donc.
Le Balbuzard pêcheur est classé en LC (préoccupation mineure) sur les listes rouges de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), au niveaux Monde, Europe, France et Martinique.

 

Lien vers la note de présentation complète et la carte de recensement des observations

 

Rédaction: SEPANMAR

Crédit photos: Maël DEWYNTER

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