Bien qu’étant plutôt arboricole, ce lézard de la famille des Dactyloidés se déplace aisément dans la végétation, comme au sol.

L’Anolis de la Martinique possède de longs doigts fins se terminant par des griffes, et au bout desquels se trouvent des lamelles adhésives. Ces dernières leur permettent de s’accrocher à différents types de substrats tels que des roches, des troncs d’arbres mais également des surfaces plus lisses comme les murs des habitations. Il possède également une longue queue qu’il peut abandonner, notamment pour échapper aux prédateurs (autotomie).

Initialement constituée de quatre lignées isolées avant la formation complète de l’île, la population actuelle d’Anolis, issue de ces quatre lignées regroupées présente une apparence très variable. La coloration diffère énormément d’un individu à l’autre et d’une zone à l’autre, allant d’un vert vif à un beige plutôt terne.

Les mâles et les femelles possèdent sous la gorge une membrane jaune appelée fanon (plus développée et colorée chez les mâles). Elle est déployée lors de la parade nuptiale ou encore lors des conflits territoriaux, afin d’intimider des rivaux potentiels.

Source: Atlas des amphibiens et reptiles de Martinique (M. DEWYNTER, 2018)